Parents vieillissants d’adultes handicapés, ils s’inquiètent de la vie de leur enfant après leur disparition. Une plongée bouleversante dans le quotidien d’une maison d’accueil familial en Vendée, qui leur offre la perspective d’un avenir apaisé.
L’enjeu pour le réalisateur et pour Arte était surtout de médiatiser cette problématique inconnue du grand public. Et cet endroit cristallisait une grande partie des données du problème. Le réalisateur précise qu’il a bien conscience que le Boistissandeau n’est pas la solution, mais que c’est une possibilité pour une typologie très particulière de familles. Celles pour qui la séparation n’a pas eu lieu, pour des raisons personnelles, de fait de circonstances qui ont précipité un retour de l’adulte handicapé à domicile. Certaines des personnes âgées vues dans le film ont connu les institutions de prise en charge dans les années 60-70 parfois, et en sont parties définitivement fâchées.
Dominique Misserey, qui avait été interviewée par le réalisateur avant la réalisation du documentaire, estime qu’il est rassurant pour des parents vieillissants avec leur enfant adulte handicapé mais qu’il nous conforte dans le projet et l’objectif de notre Association : prévenir ces situations en les anticipant et en travaillant sur la séparation, l’autonomie et l’autodétermination des personnes avec Trisomie 21 ou déficience intellectuelle.