Benoît

Je suis né en 1968, à Besançon, comme ma cousine, mais pas la même année.
Mon père s’appelle Henri Eple et ma mère Suzanne Eple.
Mais maintenant ils ne sont plus là.
Avec mes parents le jour de mes 44 ans.

J’ai beaucoup de cousins et j’aime beaucoup mes cousins. 


Sur cette photo, on me voit avec mes cousins
Jolivet à Mantoche, en 1975.
Je faisais du Babyfoot.




J’ai toujours aimé voir mes cousins et mes cousines,
mes petits cousins et petites cousines, mes oncles et mes tantes.
J’aime bien passer du temps avec ma famille.
Je vais passer des vacances à Essert chez mon oncle Gaby et ma marraine Marie-Claude.
J’ai vu mes cousins et mes cousines du côté de ma mère à Tours au mois d’août,
chez mon cousin François.


Le jour de mes 39 ans
avec ma famille du côté de ma mère

 





Avec ma famille du côté de mon père





Avec ma marraine et mon père
le jour de mes 40 ans







Çà c’était le jour où j’ai fêté mes 40 ans
à Mantoche.


 



Ma première passion, c’est les voitures.

Je lis toujours des livres d’auto. Je connais toutes les marques de voiture.
J’aime bien regarder les voitures dans la rue.
         

La musique est ma deuxième passion.
Je fais toujours ma musique. J’aime toujours en faire et en écouter.
J’ai commencé il y a longtemps,
j’avais déjà un piano dans ma toute première maison à Echenon la-Méline.
C’était dans les années 1970.

Je prends des cours de piano depuis que je suis petit. Sur la photo, on voit Mme Mutel.
C’était ma professeure de piano quand j’étais petit.
Aujourd’hui, je prends des cours avec Sylvie Brugirard.

Dans ma jeunesse, j’ai donné des concerts à Figeac, à Argeles-sur-Mer,
à Tours, à Besançon, à Rennes, à Brest…
J’aimais beaucoup donner des concerts.
Je jouais La lettre à Elise, Plaisir d’amour, le Nabucco, Joie dans le monde

Un jour, j’ai rencontré Pascal Duquesne, l’acteur de cinéma, à l’opéra comique à Paris.

Et j’ai joué avec Manitas de Plata

J’ai aussi joué de la batterie et sur des timbales à Talant, avec Benoit Masson.
Et j’ai fait de la Beat-box à la Vapeur.

J’aime écouter de la musique dans ma chambre et dans mon appartement rue Jeannin.
Avant c’était des K7 ou des 33 tours.
Aujourd’hui, j’écoute des compacts-disc :
Yves Jamait, Alain Souchon, Jean Ferrat, Agnès Obel…

Le sport est ma troisième passion.

Je regarde le sport, surtout les matches de foot, du basket, du Hand-ball…
J’ai fait du ping-pong longtemps. A Mantoche, j’avais une table de ping-pong.
J’ai repris depuis le mois d’octobre. Je fais du ping-pong à la Fontaine d’Ouche le mardi.



Mes maisons

Quand j’étais Petit, je vivais à Echenon-la-Méline.
Après, je suis venu habiter à Dijon,
d’abord rue Pierre de Foucaud, puis rue des Saunières, puis rue Marbotte.
Depuis 2018, j’habite à côté de ma cousine Sophie, 71 rue Jeannin.
Pendant la semaine, je vais au foyer de l’Arche.
Depuis 2021, le foyer a déménagé à Chenôve.



Sur cette photo, c’était mon anniversaire
au foyer de l’Arche à Chenôve.
J’avais invité ma cousine Sophie.






Mes activités

Quand je suis rue Jeannin, quand je me lève le matin, je lis,
puis dans la journée je fais ma musique, j’écoute de la musique.

Le lundi, mardi, jeudi et vendredi, je vais à pied au CAT. Je travaille.
Cela dépend de ce que l’on me donne à faire :
conditionnement, mise en coffret, collage des étiquettes…
Je travaille au CAT depuis 1999.
Cette année, j’ai reçu la médaille du travail des 25 ans travaillés au CAT.
   

Quand je suis à l’Arche, le mercredi matin, je vais soit rue d’York,
soit à la maison des associations et je parle avec Mélanie Millerand.
Le mercredi après-midi, je fais mon ménage dans ma chambre. Je passe l’aspirateur.

Quand je suis en vacances, je vais au Praz-de-Lys.
C’est en Haute-Savoie, dans la montagne.
On y fait souvent de la marche. On y mange bien le midi et le soir.
Et on fait de la musique. 



    



Je participe parfois, le jeudi soir, à des réunions à Trisomie 21,
dont Laurence Cavina est la présidente.
On parle, par exemple des petits déjeuners.
Avec ma cousine Sophie, on va distribuer les petits-déjeuners.
Cette année, c’est le 19 novembre.

¤ ¤ ¤

Suzanne et Henri EPLE ont publié un livre en 2009,
 
pour témoigner de leur itinéraire singulier
depuis la naissance de leur fils Benoît.

Lire quelques extraits

¤ ¤ ¤

Benoît : La différence se met au piano
Benoît Eplé, concertiste, travaille également à mi-temps dans un Esat.  Photo DR
Le journal de Saône et Loire du 24 mai 2012